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About Erik Vanderlinden

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So far Erik Vanderlinden has created 28 blog entries.

2012

Business expands to five full time staff at the Leyland depot.

2008

One of the UK’s first commercial food waste collections was closely supported with compostable sacks. Close ties with the collector and the composter, whose PAS100 soil improvers go on local farmland.

2004

The first of the UK’s food recycling schemes were supported first-hand, and supplied with caddy liners and containers

2019

We change our company name to The Compost Bag Company Ltd.

2017

Scottish sister company acquired ; we now cover the whole of the UK.

The holding company above Belgian supplier becomes our majority shareholder.

2005

Start of a close business relationship with Belgian compostable products producer The Compost Bag Company NV .

2001

Harold Naylor and Christopher Marsden team up to promote and sell compostable products, made from natural, renewable resources.

2013

We are widely recognized as a leading player on the UK market of compostable food scraps bags, winning several very large government contracts.

2021

The Compost Bag Company Ltd will celebrate its 20th anniversary. Cheers !

L’économie circulaire: expliquée clairement (partie II)

D’ici 2050, nous vivrons avec 9,7 milliards d’habitants sur la planète. Cela signifie plus de consommation et donc plus de production. Cependant, le climat et les matières premières naturelles sont déjà sous pression. Certains suggèrent qu’une économie circulaire offre une issue, mais qu’est-ce que cela signifie? The Compost Bag Company l’explique clairement.

Le recyclage est la solution ! N’est-ce pas ?

Dans une économie circulaire, rien n’est perdu et tout est réutilisé. Le recyclage, plus précisément le recyclage mécanique des matériaux, joue également un rôle important à cet égard. C’est le type de recyclage que nous connaissons des sacs PMC, entre autres. Le principe est que les déchets sont triés par type de matériau, puis transformés à une forme permettant de créer de nouveaux objets.

Le recyclage mécanique des matériaux est-il vraiment la panacée? Eh bien, pas tout à fait. Il y a d’une part le problème de la contamination et d’autre part la détérioration du matériau.

Bien que la Belgique est top dans le tri des déchets à la source, donc immédiatement dans nos maisons, la contamination des flux de matières est encore trop importante. Il est pratiquement impossible de l’extraire complètement d’une manière économiquement viable et finit donc par être inclus dans le recyclât. Cette pollution réduit la qualité du produit recyclé, de sorte qu’il ne peut plus être réutilisé dans des applications de grande valeur. Pensez, par exemple, à la sécurité alimentaire. C’est regrettable, car cela fait obstacle à la circularité pure.

Le problème de la détérioration du matériau est encore plus dramatique: chaque matériau ne peut être recyclé mécaniquement qu’un nombre limité de fois. Et chaque fois, la qualité du matériau se dégrade. Ceci est le résultat d’un endommagement des fibres ou des molécules dans le matériau résultant du traitement mécanique. Cela fait également obstacle à la circularité complète.

Quoi alors?

Jusqu’à récemment, les déchets contaminés n’étaient tout simplement pas recyclés en Europe, mais expédiés en Chine. Mais depuis fin 2017, la Chine – à juste titre – a fermé ses frontières pour ce gâchis. La solution la plus courante consiste maintenant à brûler avec récupération d’énergie. La chaleur de l’incinérateur sert à produire de l’électricité ou à alimenter un réseau de chauffage. Beau, non? Oui, mais en conséquence, les matériaux sont irrévocablement perdus et ce n’est tout simplement pas l’intention dans une économie circulaire.

L’industrie pétrochimique envisage de recycler les produits d’une façon chimique. Contrairement au recyclage mécanique des matériaux, les déchets sont décomposés en éléments de base chimiques à travers la pyrolyse. La méthode permet d’obtenir des produits chimiques très purs. Seulement … la pyrolyse bouffe énormément d’énergie. Et cela fait ce genre de recyclage extrêmement cher.

Progressivement, une autre forme de recyclage est portée à l’attention: le recyclage organique. C’est ce qui se passe dans une installation de compostage. Les déchets compostables (déchets organiques, déchets de nourriture provenant par exemple de la restauration, du fumier animal, des produits CompostBag®, etc.) sont décomposés par des micro-organismes et transformés en compost. Le compost est un amendement au sol riche en carbone. Le carbone permet aux plantes à construire leurs structures (tiges, feuilles, fleurs, graines, …) de manière saine. La bioraffinerie est utilisée pour extraire à partir de plantes des éléments de base chimiques, qui peuvent être utilisés pour recréer des matériaux pouvant être transformés en objets. Certes, le chemin est long, mais le cycle est également fermé ainsi. Et cela demande peu d’effort. C’est la nature qui fait le plus de travail.

L’éco-design est la clé

Ho ça! Peut-on simplement tout jeter avec les déchets fermentscibles? Non, bien sûr que non! Parce qu’une grande partie des déchets ménagers n’est pas compostable aujourd’hui. Le résultat serait seulement que le compostage est tellement contaminé que le compost ne peut plus être utilisé, par exemple à cause des microplastiques. Alors, ne fait certainement pas ça ! D’autre part, ce serait une solution élégante pour les déchets trop contaminés, en particulier si la contamination est de nature organique. Pensez à toutes sortes d’emballages alimentaires, où les restes de nourriture sont laissés.

La solution réside dans l’éco-design : prendre la solution de fin de vie déjà avec lors de la conception de l’objet. Les emballages alimentaires doivent être compostables de manière à pouvoir être recyclés de manière organique avec les restes de nourriture.

Aujourd’hui, les entreprises de compostage sont très réticentes à l’idée, car elles sont déjà terrifiés de retrouver des éléments non compostables dans leur compostage. Pourtant, il existe des alternatives compostables aux sacs en plastique traditionnels pour fruits et légumes au supermarché, mais tant qu’il en existe encore, les composteurs refusent d’accepter l’alternative. Ils craignent que le consommateur ne puisse pas faire la distinction. Cependant, des marques et des logos clairs indiquant la compostabilité certifiée d’un article existent. Le gouvernement a un rôle important à jouer en attirant l’attention du public à ces marques et logos.

Et bien sûr, il y a une mission pour nous tous: trier correctement et prévenir la contamination. Par souci de certitude, demandez conseil à votre commune  pour savoir comment procéder.

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